« Newsletter de La fondation 30 Millions d’amis :
Les maîtres qui n’identifient pas leurs chiens et également – depuis le 21 décembre 2020 – leurs chats, encourent une amende de… 750 euros !
La Fondation 30 Millions d’Amis réitère auprès du ministre de l’Agriculture sa demande d’étendre l’habilitation des contrôles aux associations de protection animale et aux vétérinaires.
750 euros ! C’est le montant maximal de l’amende que risquent désormais les maîtres qui n’identifient pas leurs chiens et chats nés après le 1er janvier 2012 (art. R 215-15 du code rural et de la pêche maritime) ! Car bien qu’obligatoire, l’identification est loin d’être généralisée, en particulier chez les chats : 25% des chats étant identifiés, contre environ 75% des chiens.
Identifier son animal, c’est lui donner une identité : et donc lutter contre l’abandon, la perte ou le vol
« Un animal de compagnie n’est ni un consommable ni un jouet ; en être propriétaire, c’est en être responsable (…), a souligné le ministre de l’Agriculture, Julien de Normandie, lors de la présentation de son Plan d’actions pour lutter contre l’abandon des animaux de compagnie (21/12/2020). L’identification de tous les chiens et les chats constitue un préalable nécessaire à la mise en place de toute politique publique relative à l’abandon ». « Enfin ! » serait-on tenté d’ajouter, tant les ONG de protection animale s’époumonaient à réclamer la mise en place de sanctions pour les maîtres peu scrupuleux. C’est donc désormais dans cette droite lignée que s’inscrit le décret du 18 décembre 2020 : en étendant aux chats* la sanction prévue en cas de méconnaissance de l’obligation légale d’identification, le texte entend responsabiliser les maîtres d’animaux et ainsi lutter contre le fléau de l’abandon.
L’identification est tout aussi essentielle pour retrouver son animal en cas de perte ou de vol. Une étude I-CAD et de l’institut TNS/Sofres révélait en octobre 2016 qu’un animal perdu identifié avait 40% de chances supplémentaires d’être retrouvé qu’un animal non identifié. Pire : faute de place dans les fourrières et refuges, les animaux disparus non identifiés risquent l’euthanasie… « L’identification est comme une laisse invisible qui relie toujours l’animal à son maître, le protégeant ainsi en lui garantissant un bien-être fondamental : celui de retrouver son foyer », confirme le débuté LREM et vétérinaire Loïc Dombreval. »