Communiqué de la Confédération suite à l’annonce d’une dérogation pour adoptions (à partir du 16 avril 2020)

Communiqué de la Confédération Nationale (12 Avril 2020)

Confinement – Annonce du gouvernement sur les adoptions au sein des refuges

Le gouvernement vient d’annoncer qu’une tolérance sera accordée pour les déplacements concernant l’adoption d’animaux au sein des refuges.

Cette disposition entrera en vigueur le jeudi 16 avril prochain.

Les refuges restent fermés au public, mais il sera possible, pour les établissements qui le souhaitent, de proposer des animaux à l’adoption grâce à une procédure d’adoption dématérialisée.
Dans ce programme, des règles strictes devront être respectées (prise de rendez-vous et délivrance d’attestation dématérialisée préalables).

Le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu puisque certaines de nos associations, depuis le début du confinement, avaient dématérialisé l’adoption grâce, par exemple, aux techniques de la visioconférence. La seule différence de taille était que nous préconisions que l’animal soit amené par nos soins, c’est-à-dire par des membres de l’équipe du refuge, nantis de protections individuelles et formés aux gestes barrière et à la distanciation.

Pas d’adoption à la légère !

Défense de l’Animal alerte sur le fait que l’adoption est un engagement très sérieux qui ne doit pas être pris à la légère ; l’animal ne doit pas être un objet de distraction pendant la période de confinement.
Adopter nécessite donc une réflexion éclairée et partagée par tous les membres de la famille. Il est indispensable de penser à l’après-confinement et de vous poser les bonnes questions ; que deviendra votre compagnon lorsque vous reprendrez le chemin du travail ? Aurez-vous le temps et l’énergie de vous occuper d’un animal ?

Dans ce contexte si particulier, où par ailleurs la plupart des refuges ne sont pas saturés et les animaux soignés dans d’excellentes conditions, de très nombreux refuges indépendants, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils n’entendaient pas, pour l’heure, consentir à une adoption en l’état.